baillement.com
baillement.info
yawning.info
logo
mercredi 1er avril 2017
la lettre d'information du site baillement.com N°158
Si vous ne voyez pas les images, cliquez ici pour lire cette lettre dans votre navigateur.
If you cannot see pictures below, to view the email in your web browser click here
baillement.com est libre d'accès, base documentaire pour comprendre, chercher, travailler

Acute Physical Stress Modulates the Temporal Expression of Self-Reported Contagious Yawning in Humans
Eldakar OT, Tartar JL, Garcia D, Ramirez V, Dauzonnel M, Armani Y, Gallup AC
Adaptative Human Behavior and Physiology
2017
 
Andrew C. Gallup. Yawning and the thermoregulatory hypothesis
 

A homologous effect of acute physical stress on yawning across birds and mammals
 
A growing number of studies on non-human animals have documented that stressors modulate the expression of yawning. In particular, recent experimental research shows that yawns are initially inhibited following physical stress, but then become potentiated thereafter. However, stress-induced yawning in humans has yet to be demonstrated experimentally. Here, we investigated the temporal relationship between self-reported contagious yawning and an acute physical stressor in 141 human subjects in the laboratory.
 
Using a 2 _ 2 between-subjects design, participants either underwent the cold pressor test (CPT) or a matched control condition prior to viewing a contagious yawning stimulus that was either displayed immediately thereafter or following a 20-min delay. Consistent with the comparative literature, we show an interaction between stress and time conditions, whereby both the incidence and frequency of yawning are lowest in the immediate-CPT trials and highest in the delayed- CPT trials. These findings support a homologous effect of acute physical stress on yawning across birds and mammals that may be related to an adaptive thermoregulatory and arousal function.
 
 
De l'analogie des effets du stress physique sur le bâillement des oiseaux et des mammifères
 
Un nombre croissant d'études animales ont documenté que les facteurs de stress modulent l'expression du bâillement. En particulier, des recherches expérimentales récentes montrent que les bâillements sont initialement inhibés à la suite d'un stress physique, mais qu'ils augmentent de fréquence par la suite.
 
Le bâillement causé par le stress chez l'homme n'a pas encore été démontré expérimentalement. Les auteurs ont étudié la relation temporelle entre le self-report de contagion du bâillement et un stress physique aiguë chez 141 sujets humains (en laboratoire).
 
Les participants ont subi une exposition au froid et une condition de contrôle c'est à dire de visualisation de bâillements qui a été montrée immédiatement à la suite du stress ou après un délai de 20 minutes.
 
Après une revue de la littérature, les auteurs montrent une interaction entre les conditions de stress et de temps, où l'incidence et la fréquence du bâillement sont plus faibles immédiatement après le stress et plus fréquents à distance. Ces résultats confirment l'analogie des effets du stress physique sur le bâillement des oiseaux et des mammifères. Celui-ci pourrait être lié à une fonction de thermorégulation et de stimulation de la vigilance d'après ces auteurs qui ne mentionnent pas la nature parasympathique du bâillement opposé au stress de nature adrénergique.

Is your dog empathic? Developing a Dog Emotional Reactivity Survey
Szánthó F, Miklósi Á, Kubinyi E.
PLoS One
2017 Feb 13;12(2):e0170397

Contagious yawning and antropomorphism by dog s' owners
 
Dogs' seemingly empathic behaviour attracts general and scientific attention alike. Behaviour tests are usually not sufficiently realistic to evoke empathic-like behaviour; therefore the authors decided to ask owners about their experiences with their dogs in emotionally loaded situations.
 
Owners from Hungary (N = 591) and from Germany (N = 2283) were asked to rate their level of agreement on a 1-5 Likert scale with statements about the reactivity of their dogs to their emotions and to other dogs' behaviour. The authors created two scales with satisfactory internal reliability: reactivity to the owner's emotion and reactivity to other dogs' behaviour. Based on an owner-dog personality matching theory, they hypothesised that the owner's empathy, as measured by the subscale on the cooperativeness character factor of the human personality, will correlate with their dog's emotional reactivity in emotionally loaded situations.
 
In addition they also examined how anthropomorphism, contagious yawning, attitude toward the dog are related to emotional reactivity in dogs as perceived by the owner. In addition they examined how owners rate dog pictures. They found that the scale scores were largely independent from demographic and environmental variables like breed, sex, age, age at acquiring, keeping practices, training experiences and owner's age. However, anthropomorphic and emotional attitude of the owners probably biased the responses.
 
In the German sample more empathic owners reported to have more emotionally reactive dog, as expected by the personality matching theory. More empathic owners reported to have fewer problems with their dogs and they rated a puppy picture as more cute in both countries. 62% of owners from Hungary and 36% of owner from Germany agreed with the statement "My dog is more important for me than any human being".
 
In Germany, more empathic owners agreed less with this statement and indicated that their dogs have a tendency for contagious yawning. Owners whose attitudes toward their dogs were anthropomorphic (agreed more with the statement that "My dog thinks like a child"), perceived their dogs as more reactive to their emotions.
This findings highlights the importance of testing the attitudes of the respondents when they assess the personality and the emotions of animals. The criterion validity of the Dog Emotional Reactivity Survey should be confirmed by objective behavioural tests.
 
 
La contagion du bâillement et l'anthropomorphisme des maitres envers leur chien
 
Le comportement apparemment empathique des chiens retient l'attention de tous les curieux comme celle des scientifiques. Les études de comportement ne sont généralement pas suffisamment pertinentes pour apprécier rigoureusement ce qu'est un comportement de type empathique.
 
Les auteurs ont donc décidé de demander aux propriétaires leurs témoignages concernant leur expérience avec leurs propres chiens dans des situations émotionnellement chargées. Ils ont demandé à des propriétaires de Hongrie (N = 591) et d' Allemagne (N = 2283) d'évaluer leur niveau d'accord, sur une échelle de1 à 5, à propos de la réactivité de leurs chiens à leurs émotions personnelles et au comportement d'autres chiens.
 
Ils ont créé deux échelles avec une fiabilité interne satisfaisante : réactivité à l'émotion du propriétaire et réactivité au comportement des autres chiens. Sur la base d'une théorie appropriée de la relation maître-chien, les auteurs ont émis l'hypothèse que l'empathie du propriétaire, mesurée par la sous-échelle 'caractère impliqué/attachement de la personnalité humaine', serait corrélée avec la réactivité émotionnelle de leur chien.
 
En outre, ils ont également examiné comment l'anthropomorphisme, la contagion du bâillement, l'attitude envers le chien sont liés à la réactivité émotionnelle chez le chien telle que perçue par le propriétaire.
 
En outre, ils ont examiné comment les propriétaires classent les photos de chiens. Ils ont constaté que les scores étaient largement indépendants des variables démographiques et environnementales comme la race, le sexe, l'âge, l'âge à l'acquisition, les pratiques de garde, les expériences de formation et l'âge du propriétaire. Cependant, l'attitude anthropomorphique et émotionnelle des propriétaires a probablement biaisé les réponses.
 
Dans l'échantillon allemand, les propriétaires les plus empathiques ont déclaré avoir plus de chiens émotionnellement réactifs, comme prévu par la théorie de la personnalité. Parmi les propriétaires de chien, les plus empathiques ont signalé avoir moins de problèmes avec leurs chiens. Ils ont également évalué sur une image comme voyant un chiot plus mignon et ce, dans les deux pays.
 
62% des propriétaires de Hongrie et 36% du propriétaire de l'Allemagne ont accepté la déclaration «Mon chien est plus important pour moi que tout être humain».
 
En Allemagne, les propriétaires les plus empathiques ont moins adhérer à cette déclaration et ont indiqué que leurs chiens avaient une tendance à la contagion du bâillement. Les propriétaires dont l'attitude à l'égard de leurs chiens étaient anthropomorphes (s'accordaient plus avec la déclaration que «Mon chien pense comme un enfant»), ont perçu leurs chiens comme plus réactifs à leurs émotions.
 
Ces résultats soulignent l'importance de tester les attitudes des répondants lorsqu'ils évaluent la personnalité et les émotions des animaux. Le critère de validité de l'enquête sur la réactivité émotionnelle des chiens devra être confirmé par des tests comportementaux objectifs.

Molecular and neural basis of contagious itch behavior in mice
Yu YQ, Barry DM, Hao Y, Liu XT, Chen ZF.
Science
2017;355(6329)

To scratch or not to scratch
 
Observing someone else scratching themselves can make you want to do so. This contagious itching has been observed in monkeys and humans, but what about rodents? Yu et al. found that mice do imitate scratching when they observe it in other mice. The authors identified a brain area called the suprachiasmatic nucleus as a key circuit for mediating contagious itch. Gastrin-releasing peptide and its receptor in the suprachiasmatic nucleus were necessary and sufficient to transmit this contagious behavior.
 
mice scratch
 
La démangeaison contagieuse de la souris
 
Observer quelqu'un d'autre se gratter peut vous faire vouloir le faire. Cette démangeaison contagieuse a été observée chez les singes et les humains, mais qu'en est-il des rongeurs ? Yu et al. ont constaté que les souris imitent le grattage lorsqu'elles l'observent chez d'autres souris. Les auteurs ont identifié une zone du cerveau appelée le noyau suprachiasmatique comme un circuit clé pour la médiation de démangeaisons contagieuses. Le peptide libérant de la gastrine et son récepteur dans le noyau suprachiasmatique étaient nécessaires et suffisants pour transmettre ce comportement contagieux.
 
 
The authors found that itch is contagious in mice. Their results identify a previously unknown function of SCN by revealing its critical role in contagious itch transmission. Using cell type&endash;specific inhibition and activation, we discovered that SCN GRP/GRPR neurons are key conduits for receiving, integrating, and transmitting visually induced itch information. GRP depletion after the contagious itch test supported the idea that GRP is released from GRPergic fibers to activate GRPR neurons. Exogenous GRP-induced scratching behavior is completely abolished in Grpr KO mice. This underscores the specificity and sufficiency of GRP-GRPR signaling in mediating contagious itch behavior within intra-SCN circuits. SCN GRPR neuronsmay functionally be heterogeneous. Alternatively, SCN GRPR neurons could possess a dual function: one for photic modulation and another for itch. Spinal and SCN GRPR neural circuits represent the two parallel pathways for transmission of itch, induced by cutaneous and visual stimuli, respectively. Whether they may converge on the same sensorimotor system to compute stereotyped scratching is not yet known.
 
Scratching behavior in mice was induced by mere observation of a conspecific scratching in a video; this finding provides evidence that contagious itch is not a form of empathy, which in mice appears to be restricted to familiars. Visual cue&endash;induced scratching action could bemimicked by artificially stimulating SCN GRPR neurons, which suggests that an automatic activation of a cascade of neural circuits for itch, rather than a manifestation in a higher cognitive/affective capacity required for empathy, gives rise to contagious itch. The discovery of SCN GRPR circuits for itch permits in-depth dissection of the input and output circuitry for itch transmission; previous studies have suggested that GRP neurons receive non&endash;image-forming photic information. It will be important to probe how visual input that encodes scratching action activates SCN GRP neurons and how GRPR neurons compute the output information. Given that myriad neural circuits are likely modulated upon viewing the scratching motion, further research is necessary to elucidate the discrete neural circuits subserving visual transmission of scratching motion and/or motor control. It will also be of interest to determine whether SCN subcircuits may mediate other types of socially contagious behaviors, such as yawning or empathy for pain.

Along with the Local and Scientific Committees, we are delighted to invite you to the 22nd Congress of the International Society for the History of the Neurosciences, which will take place in 2017 in Besançon, France.
 

Venez nous rejoindre à Besançon au 22 ème congrès de la Société Internationale d'Histoire des Neurosciences du 19 au 23 juin 2017



William Phipot


De oscitatione ut signo in morbis
Finger Joannes Conradus
Halae Magdervrgericae
1758
 
 
Les thèses en latin

oscitatio finger
oscitatione finger

Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
http://www.baillement.com

Autres documents mis en ligne ce mois-ci :

Résultats du sondage
au 31 mars 2017
 
 
Recherche par mot du site

 
avec l'aide de FreeFind


Nombre de questionnaires remplis : 7611
Combien de fois bâillez-vous par jour ? <5 = 23%.. 5-10 = 21,2%.. 10-15 = 15,3%.. 15-20 = 11,3%.. >20 = 29,2%
Ressentez-vous des baillements excessifs ?
49,5% = non, tant mieux
38,9% = oui et je ne sais pas pouquoi
9,5% = oui et je prends des antidépresseurs
1,1% = oui et je prends des anti-épileptiques
6,8% = oui et je prends d'autres médicaments
2,3% = oui et j 'ai des troubles neurologiques
2,4% = oui et j 'ai des troubles hormonaux
1,3% = oui et j 'ai des tics moteurs
1,6% = oui et j 'ai des tocs
déclenchez-vous facilement le bâillement d'autrui ? 74,1%
êtes-vous sensible au bâillement d'autrui ? 67%
 
 
A yawn is a silent scream for coffee
baillement.com
baillement.info
yawning.info
écrits et réalisés par
le Dr Walusinski
To unsubscribe - Pour se désabonner
 
lire les lettres précédentes d'information du site