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jeudi 1er février 2018
la lettre d'information du site baillement.com N°166
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Spontaneous yawning in patients with multiple sclerosis: A polygraphic study
Erkoyun HU, Beckmann Y,
Bülbül NG, Incesu TK
Kanat NG, Ertekin C.
Mult Scler Relat Disord
2017;17:179-183
 
 
Pathological Yawning as a symptom of SEP
T. Postert D, Pëhlau S, Meves Nastos H, Przuntek.
J of Neurology
1999;243(3):300-301
 
 
Electrophysiological association of spontaneous yawning and swallowing
Ertekin C, Bulbul NG, Uludag IF, Tiftikcioglu BI, Arici S, Gurgor N.
Exp Brain Res
2015;233(7):2073-80
 
 
Occurrences of Yawn and Swallow are Temporally Related
Kimikos A, Weisz SE, Dunn RL, et al.  
Dysphagia
2015;30(1):57-66

Spontaneous Yawning and Swallowing during Multiple Sclerosis
 
Patients with multiple sclerosis (MS) suffer from the repetitive yawning and sleep problems. Yawning is observed in MS and other central nervous system disorders and yawning and swallowing may be controlled by the network of the brain stem. Therefore, it is important to investigate the MS patients with various clinical and radiological locations in order to understand the role of brainstem on the yawning mechanisms. One hour polygraphic recording would be crucial method for this purpose, because it is easy to observe spontaneous yawning (SY) and spontaneous swallowing (SS) together with their electrophysiologic counterparts. Previous studies reported that contagious yawn and swallow are temporally related and frequency of swallows was increased within 10s of post yawn period in normal adult subjects.
 
The authors have re-investigated this phenomenon by studying the SY and SS in polygraphic recording in normal subjects and patients with MS. Then they hypothesized that SY is expected to be increased in MS patients.
 
49 patients with MS and 19 control subjects were recruited in this study. The authors used a twelve-channel electroencephalography (EEG) device. Five channels were for electromyography (EMG) recording. They also used one channel for laryngeal sensor for vertical movements of the larynx during swallowing. Cardiac rhythm, respiration and sympathetic skin responses were synchronously recorded during swallowing. They evaluated rate of total SY, swallows inside the yawning, before and after 10s of the yawning and yawning unrelated with swallowing.
 
Patients with MS yawned more frequently than healthy controls (p = 0,044). It was obvious that the yawning unrelated with spontaneous swallow was also significantly increased compared to normal controls (p = 0,047), whereas swallowing inside the yawn or before and after 10s of yawning were not significantly different in both groups. Among 49 MS patients, 16 (32.6%) had brainstem involvement. Yawning was observed in only 6 (37.5%) of them.
 
Yawning is significantly increased in MS patients compared to normal controls by using the polygraphic method. There is no direct relation of the brainstem and the origin of yawning in MS patients according to clinical picture and MRI findings. However safe swallows during yawning could suggest that there is still need to some brain stem mechanism and/or oropharyngeal reflexes. Difficulties must be emphasized to detect anatomic localization in MS because of relapsing pattern of disease.Bâillements et déglutitions spontanés au cours de la sclérose en plaques
 
Les patients atteints de sclérose en plaques (SEP) souffrent de bâillements répétitifs et de somnolence. Le bâillement est observé au cours de la SEP et d'autres maladies du système nerveux central sans doute parce que le bâillement et la déglutition sont contrôlés par les réseaux neuronaux du tronc cérébral.
 
Il est donc intéressant d'étudier les patients atteints de SEP en prenant en compte cliniquement et radiologiquement les différentes localisations lésionnelles afin de comprendre plus précisément le rôle du tronc cérébral dans les mécanismes du bâillement.
 
Un enregistrement polygraphique d'une heure est une méthode intéressante dans ce but, car il est facile d'observer des bâillement spontanés (SY) et la déglutition spontanée (SS) et leurs équivalents électrophysiologiques. Des études antérieures ont rapporté que le bâillement contagieux et la déglutition sont liés temporellement. La fréquence des déglutitions est augmentée dans les10s qui suivent un bâillement chez les sujets adultes normaux.
 
Les auteurs ont réexaminé ce phénomène en étudiant le SY et le SS en enregistrement polygraphique chez des sujets normaux et chez des patients atteints de SEP. Ensuite, ils ont émis l'hypothèse que SY devrait être augmenté chez les patients atteints de SEP.
 
49 patients atteints de SEP et 19 sujets témoins ont été recrutés pour cette étude. Les auteurs ont utilisé un dispositif d'électroencéphalographie (EEG) à douze canaux. Cinq canaux étaient destinés à l'enregistrement électromyographique (EMG). Ils ont également utilisé un canal pour un capteur laryngé enregistrant les mouvements verticaux du larynx pendant la déglutition. Le rythme cardiaque, la respiration et les réponses cutanées sympathiques ont été enregistrées de façon synchrone pendant la déglutition. Ils ont évalué le nombre de bâillements spontanés et les déglutitions en lien avec un bâillement, avant et après 10s du bâillement et les bâillements sans lien avec la déglutition.
 
Les patients atteints de SEP bâillent plus fréquemment que les témoins en bonne santé (p = 0,044). Il est apparu que les bâillements sans lien avec la déglutition spontanée sont significativement plus fréquents par rapport aux contrôles normaux (p = 0,047), alors que la déglutition en lien avec le bâillement n'est pas significativement différente dans les deux groupes. Parmi 49 patients atteints de SEP, 16 (32,6%) avaient une atteinte du tronc cérébral. Le bâillement a été observé chez seulement 6 (37,5%) d'entre eux.
 
Le bâillement est significativement augmenté chez les patients atteints de SEP par rapport aux témoins normaux en utilisant la méthode polygraphique. Il n'y a pas de relation directe entre le tronc cérébral et le déclenchement du bâillement chez les patients atteints de sclérose en plaques d'après la clinique et les résultats de l'IRM.
 
Cependant, les déglutitions après le bâillement suggèrent qu'il existe encore une activité fonctionnelle du tronc cérébral et / ou des réflexes oropharyngés. Il faut néanmoins souligner les difficultés qui existent à la localiser anatomiquement les lésions de SEP, en raison de l'évolution par poussées de la maladie.
 

Bonobos respond prosocially toward members of other groups
Tan J, Dan Ariely D, Hare B
Scientific Reports
2017;7: n°14733
 
 
 


Xenophilia, a capacity shared by humans and bonobos
 
Modern humans live in an "exploded" network with unusually large circles of trust that form due to prosociality toward unfamiliar people (i.e. xenophilia). In a set of experiments the authors demonstrate that semi-free ranging bonobos (Pan paniscus), both juveniles and young adults, also show spontaneous responses consistent with xenophilia.
 
Bonobos voluntarily aided an unfamiliar, non-group member in obtaining food even when he/she did not make overt requests for help. Bonobos also showed evidence for involuntary, contagious yawning in response to videos of yawning conspecifics who were complete strangers. These experiments reveal that xenophilia in bonobos can be unselfish, proactive and automatic.
 
They support the first impression hypothesis that suggests xenophilia can evolve through individual selection in social species whenever the benefits of building new bonds outweigh the costs. Xenophilia likely evolved in bonobos as the risk of intergroup aggression dissipated and the benefits of bonding between immigrating members increased. These findings also mean the human potential for xenophilia is either evolutionarily shared or convergent with bonobos and not unique to our species as previously proposed.
 
bonobo yawning
 
Xenophilie, trait commun aux Humains et aux Bonobos
 
La famille de nos contemporains est le plus souvent dispersée et le cercle de vie sociale est élargi à de nombreux individus étrangers à la famille. Dans un ensemble d'expériences, les auteurs démontrent que les bonobos semi-libres (Pan paniscus), deux jeunes et deux jeunes adultes, montrent également des réponses spontanées compatibles avec la xénophilie.
 
Par exemple, un Bonobo a volontairement aidé un autre, non membre de sa famille (et n'appartenant pas à un groupe) à obtenir de la nourriture alors même qu'une demande d'aide n'était pas manifeste. Un Bonobo a également montré des preuves de bâillements involontaires et contagieux en réponse à des vidéos de conspécifiques bâillant qui étaient de parfaits inconnus.
 
Ces expériences révèlent que la xénophilie chez les bonobos peut être désintéressée, proactive et automatique. Elles valident l'hypothèse initiale, ce qui suggère que la xénophilie peut évoluer au travers de la sélection individuelle dans les espèces sociales chaque fois que les avantages de la construction de nouvelles relations l'emportent sur les coûts.
 
La xénophilie a probablement évolué chez les bonobos à mesure que le risque d'agression intergroupe s'est dissipé et que les avantages de la relation entre les membres immigrants ont augmenté.
 
Ces résultats signifient également que le potentiel humain pour la xénophilie est soit une conséquence d'une évolution partagée ou convergente avec celle des bonobos et qu'elle n'est pas unique à notre espèce comme cela était précédemment proposé.

Neurologic-Psychiatric Syndromes
in Focus - Part I
From Neurology to Psychiatry
 
Neurologic-Psychiatric Syndromes
in Focus - Part II
From Psychiatry to Neurology
 
Editor: Julien Bogousslavsky
(Montreux)

Possessions Including Poltergeist: "Are You There, Madness?"
 
Walusinski O.
Front Neurol Neurosci. 2018;42:59-71.
 
Beliefs involving the devil and possession figured in the nosography of mental illness that alienists gradually established during the 19th century. The description of this form of cenesthetic hallucination resulted in "the possessed" being viewed as patients, which protected them from the trials and punishments they so frequently faced in earlier centuries. According to psychologists, this illusion of mental duality is linked to impairment of introspective capacities. Current brain imaging suggests inappropriate activity of the default mode network, which interferes with attentional systems during the hallucinatory episode.
 
 
Pathological Yawning, Laughing and Crying
 
Walusinski O.
Front Neurol Neurosci. 2018;41:40-49.
 
Yawning, laughing, and crying are normal physiological behaviors of humans in good health. As with all physiological behaviors, their deregulation can reveal disorders. Pathological yawning occurs in salvos of 10-20 successive yawns, and the number of yawns per day can exceed one hundred. After listing the functional etiologies, we will give the clinical keys for differentiating the most serious causes: iatrogenic, tumors, strokes, amyotrophic lateral sclerosis, and intracranial hypertension. Sudden, uncontrollable episodes of emotional display involving pathological laughing and crying (PLC) may be encountered in various neurological diseases: amyotrophic lateral sclerosis, multiple system atrophy (cerebellar), cerebrovascular disease, traumatic brain injuries, mass lesions in the cerebellopontine junction, and epilepsy. After describing the pathophysiology of PLC and the use of diagnostic scales for PLC, we will discuss the current treatments. 
 

Le cerveau au microscope
 
Sous la direction de
Jean-Gaël Barbara et François Clarac
Editions Hermann
Parution : 20 décembre 2017
 
ISBN 9782705695132

La neuroanatomie française aux XIXe et XXe siècles
 
Que peut-on apprendre de l'étude du cerveau au microscope ? Cette question se pose dès le début de l'anatomie microscopique à Paris au milieu du XIXe siècle. Dans le contexte de la physiologie de Claude Bernard, l'étude des « détails anatomiques » du cerveau devient une condition pour en comprendre les fonctions. À partir d'histoires de l'école française d'anatomie microscopique poursuivies presque jusqu'au présent, ce livre démontre la volonté de croiser anatomie et physiologie au Collège de France, à la Salpêtrière et dans les universités. Sans vouloir dégager un style national, ce livre analyse cette caractéristique originale de la neuroanatomie française qui annonce tout au long du XXe siècle l'interdisciplinarité neuroanatomie-neurophysiologie, garante d'une meilleure compréhension du cerveau, telle qu'elle se met en place progressivement jusqu'à l'avènement des neurosciences et telle qu'elle est devenue une condition obligatoire pour comprendre les mécanismes des fonctions du cerveau, y compris par les méthodes actuelles de neuroimagerie.
 
Introduction
Jean-Gaël Barbara et François Clarac
 
Charles-Philippe Robin et ses recherches sur la structure des nerfs.
Andrée Tixier-Vidal
 
Claude Bernard et le microscope
Jean-Gaël Barbara
 
L'essor de la neuropathologie au service de la clinique à la Salpêtrière (1862-1923)
Olivier Walusinski et Jacques Poirier
 
Jules Bernard Luys, de l'analyse factuelle à une vision systémique de l'axe cérébro-spinal
André Parent
 
Albert Gombault, l'histologiste de Charcot
François Clarac
 
Des premiers travaux histologiques de l'école de la Salpêtrière aux npuvelles études anatomiques du ournant du XXe siècle
Jean-Gaël Barbara
 
Georges Marinesco neurologue, neurohistologiste et neuropathologiste
Jacques Poirier et Martin Catala
 
Georges Marinesco et la théorie du neurone, les Balkans et le microscope
Alexandra Marinescu et Matei Marinescu
 
L'œuvre scientifique de Jean Nageotte
Jacques Taxi
 
Rene Couteaux et l'étude de la synapse
Shigeru Tsuji et Jean-Gaël Barbara
 
L'œuvre scientifique de René Couteaux
Jacques Taxi
 
Shigeru Tsuji, maître d'œuvre dans l'histochimie de la synapse cholinergique
Philippe Anglade et Yamina Larabi-Godinot
 
L'apport de la microscopie électronique à la neuroanatomie
Jacques Taxi et Jean-Gaël Barbara
 
Constantino Sotelo à l'école de l'histologie parisienne
Jean-Gaël Barbara
 
Un parcours de neurocytologie fonctionnelle
Jacques Taxi
 
La neuronatomie et la question des volumes cérébraux (1800-1950)
Michel Thireau
 
D'un cerveau à l'autre : carnets d evoayge et digressions
Jacques Repérant

Etat mental des hystériques
Emile Chabrun (1850-?)
Thèse pour le doctorat en médecine
 
 
Il soutient sa thèse le 6 août 1878, devant Benjamin Ball (1833-1893) une thèse consacrée à l'hystérie. Il dresse le tableau caricatural de l'hystérique affectée de « perversion des sentiments affectifs » et de « perversion morale » soumise à des « impulsions instinctives » afin de montrer comment les hystériques arrivent devant un tribunal et comment la justice doit apprécier « la folie hystérique ».
 
Emile Zola (1840-902), lisant les observations que Chabrun rapporte, n'aurait eu qu'à les transcrire pour les métamorphoser en scénettes des Rougon-Macquart.

paul richer
 
Dans la forme convulsive, on observe des attaques souvent précédées de prodrômes d'une durée plus ou moins longue : frissons, bâillements, pandiculations, palpitations, courbature générale. La malade se sent fatiguée, elle est inquiète, elle a des envies fréquentes d'uriner, éprouve le sentiment de constriction déjà signalé. Plus rarement, l'attaque débute par des éclats de rire, de la loquacité, quelquefois du délire et des hallucinations. L'attaque peut se passer avec des spasmes purement toniques, spasmes de l'œsophage, toux bruyante, métallique, sanglots, bâillements ou hoquets incoercibles, trismus. Plus souvent ces spasmes sont accompagnés ou suivis de convulsions cloniques. Le sujet tombe alors à terre dans l'épilepsie mais avec cette différence qu'il peut choisir le lieu de sa chute…

Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
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Le bâillement foetal
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Nombre de questionnaires remplis : 7758
Combien de fois bâillez-vous par jour ? <5 = 23%.. 5-10 = 21,0%.. 10-15 = 15,4%.. 15-20 = 11,3%.. >20 = 29,2%
Ressentez-vous des baillements excessifs ?
49,2% = non, tant mieux
39,1% = oui et je ne sais pas pouquoi
9,7% = oui et je prends des antidépresseurs
1,1% = oui et je prends des anti-épileptiques
6,9% = oui et je prends d'autres médicaments
2,4% = oui et j 'ai des troubles neurologiques
2,4% = oui et j 'ai des troubles hormonaux
1,3% = oui et j 'ai des tics moteurs
1,6% = oui et j 'ai des tocs
déclenchez-vous facilement le bâillement d'autrui ? 74,1%
êtes-vous sensible au bâillement d'autrui ? 66,8%
 
 
Oscar Wilde
 
Education is a wonderful thing, provided you always remember that nothing worth knowing can ever be taught.
 
L'éducation est une chose merveilleuse, à condition de toujours vous rappeler que rien ne vaut la peine d'être enseigné.
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