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Lundi 1er juin 2015
la lettre d'information du site baillement.com N°140
 

Yawning as a presenting symptom of Chiari malformation Type I:
report of 2 cases
Zebian B, Hogg FR, Fu RZ,
Sivakumaran R, Stapleton S.
J Neurosurg Pediatr
2015:1-3
Department of Neurosurgery, Atkinson Morley Wing, St. George's Hospital, London
 
 
Gamper E. Arhinencephalie mit Encephalocele and yawning. Zeitschrift für die Gesamte Neurologie und Psychiatrie. 1926;104:49-120
 
Ondine's curse during pregnancy
Ochoa-Sepulveda JJ, Ochoa-Amor JJ
J Neurol
Neurosurg Psychiatry
2005;76:294
 
Charles-Prosper Ollivier d'Angers
1796-1845
Journal of Neurology
2012;259(6):1255-1256
 
History of the Emergence and Recognition of Syringomyelia in the 19th Century
Walusinski O.
Vesalius. 2012;18(1):18-29.
Histoire de l'individualisation de la syringomyélie
au XIXe siècle pdf en français
 


Excessive yawning during brainstem compression
 
Yawning is thought to be a behavior regulated by the brainstem. Although excessive yawning has been reported in brainstem strokes, progressive supranuclear palsy, demyelination, and tumors, the featured cases are the first reports of excessive yawning in Chiari malformation Type I (CM-I).
 
The authors describe excessive yawning as a presenting feature of CM-I in 2 adolescent females.
 
The classic headache of CM-I was much less of a feature; instead, symptoms were characterized by weakness in the limbs, lower cranial nerve weakness, and pathological yawning. Presentation was acute in the first case and more chronic in the second. Imaging showed brainstem edema in combination with CM-I. Both patients underwent foramen magnum decompression, which resulted in complete cessation of the excessive yawning.
 
Given the role of the brainstem in yawning, the authors believe that medullary compression at the craniocervical junction and ensuing edema were implicated in this curious symptomatology.
 
ondine
 
Des bâillements excessifs au cours d'une compression du tronc cérébral
 
Le bâillement est considéré comme un comportement dont la commande motrice siège au niveau du tronc cérébral. Bien que des bâillements excessifs aient été rapportés dans les AVC du tronc cérébral, la paralysie supranucléaire progressive, des pathologies démyélinisantes, et des tumeurs, les cas présentés ici sont les premiers où des bâillements excessifs sont associés à une malformation de Chiari de type I (CM-I).
 
Les auteurs décrivent deux observations d'adolescentes porteuses d'une malformation caractéristique de Chiari CM-I.
 
Les céphalées classiques du CM-I n'étaient pas au premier plan dans ces cas. A la place, les symptômes étaient représentés par une faiblesse dans les membres inférieurs, une atteinte des nerfs crâniens, et des bâillements pathologiques. La présentation était aiguë dans le premier cas et plus chronique dans le second. L'imagerie a montré un œdème cérébral associé au CM-I. Les deux patientes ont subi une décompression de foramen magnum, qui a fait cesser complètement les bâillements excessifs.
 
Étant donné le rôle du tronc cérébral dans le bâillement, les auteurs estiment que la compression médullaire à la jonction crânio-cervicale et l'œdème qui a résulté expliquent cette symptomatologie curieuse.

Pathologic yawning
in neuromyelitis optica spectrum disorders
Lana-Peixoto MA, Callegaro D,
Talim N, Talim LE,
Pereira SA, Campos GB
Mult Scler Relat Disord
2014;3(4):527-32
 
 
 
 
 
devic
 
Eugène Devic
1858-1930
 
Myélite subaiguë compliquée de névrite optique.
Devic E
Bull Méd
1894;8:1033-1034.
 
De la neuromyélite optique aiguë
Fernand Gault
Thèse Lyon n°981
Lyon, A. Rey
1894

Pathological yawning : a common and neglected symptom during neuromyelitis optica or Devic's disease
 
Brainstem, hypothalamic and cerebral symptoms may occur in neuromyelitis optica spectrum disorders (NMOSD). However, pathologic yawning has not been previously described in NMOSD patients.
 
Neuromyelitis optica (NMO) is an immune-mediated inflammatory disease of the central nervous System (CNS), which predominantly affects the optic nerve and spinal cord. Since the discovery of NMO-lgG as a highly specific marker of the disease, a wide variety of brainstem, hypothalamic, cortical and subcortical symptoms have been added to the classical association of optic neuritis (ON) and transverse myelitis. In over 60% of NMO patients, brain MRI may detect lesions, which are often localized at sites of high AQP4 expression.
 
The term neuromyelitis optica spectrum disorders (NMOSD) includes definite NMO and limited forms of the disease such as recurrent ON, bilateral and simultaneous ON, and longitudinally extensive transverse myelitis (LETM) in AQP4-lgG-seropositive patients.
 
Patients with NMOSD who complained of excessive yawning spells initially drew the attention of the authors to this symptom. The spells were distressing and embarrassing, and even drew attention from the patients' family and caregivers. Most frequently, the yawns occurred in association with nausea and vomiting, hiccups and other brainstem or hypothalamic symptoms.
 
Some patients also reported recurring spells of excessive yawning preceding TM or ON for months or years. Because yawning is a primitive complex involuntary paroxysmal phenomenon involved in brainstem and hypothalamic mechanisms of brain thermorégulation and homeostasis, we postulated that excessive yawning in NMOSD may reflect sleep and thermoregulatory dysfunction due to brainstem or hypothalamic involvement. Pathologie yawning has also been reported in multiple sclerosis (Postert et al., 1996) and a variety of conditions as well as an adverse effect of drugs. However, it had not been previously described in NMOSD patients.
 
Bâillements excessifs : un symptôme fréquent et négligé au cours de la neuromyélite optique ou maladie de Devic
 
La neuromyélite optique (NMO, maladie de Devic) est une maladie du système nerveux central (SNC), qui affecte principalement le nerf optique et la moelle épinière d'origine auto-immunitaire. Depuis la découverte des anticorps NMO-IgG comme marqueurs spécifiques de la maladie, une grande variété d'atteintes du tronc cérébral, de l'hypothalamus, du cortex et des régions sous-corticales, ont été ajoutées à l'association classique de névrite optique (ON) et de myélite transverse (TM)
 
Dans plus de 60% des patients atteints de NMO, l'IRM cérébrale peut détecter des lésions le plus souvent localisées aux zones cérébrales riches en récepteurs en aquaporine AQP4.
 
Le terme de spectre « neuromyélite optique » (NMOSD) comprend la NMO proprement dite et des formes limitées de la maladie tels que la myélite transverse ON, et longitudinalement étendue ( LETM) chez des patients séropositifs aux anti-corps AQP4-IgG.
 
Atteints de NMOSD et se plaignant de bâillements excessifs, ce sont les patients eux-mêmes qui ont d'abord attiré l'attention des auteurs sur ce symptôme. Leur état pénible et embarrassant de bâilleurs invétérés a d'abord intrigué leur famille et certains de leurs soignants. Le plus souvent, ces bâillements sont survenus en association avec des nausées et des vomissements, des hoquets et d'autres désordes dont l'origine peut être rattachée au tronc cérébral ou à l'hypothalamus.
 
Certains patients ont également signalé des crises récurrentes de bâillements excessifs précédant l'apparition des symptômes de TM ou ON de plusieurs mois ou années.
 
Parce que le bâillement est un phénomène paroxystique involontaire complexe, commandé par le tronc cérébral, et participe aux régulations hypothalamiques (thermorégulation) et à l'homéostasie, les auteurs postulent que les bâillements excessifs lors de NMOSD peuvent refléter un trouble du sommeil et une dysfonction hypothalamique.
 
Des bâillements pathologiques ont également été signalés dans la sclérose en plaques et nombre d'autres maladies ainsi que comme un effet indésirable de nombreux médicaments. Cependant, cela n'avait pas été décrit jusqu'à présent lors de NMOSD.

Explaining mirror-touch synaesthesia
Ward J, Banissy MJ
Cogn Neurosci
2015

Mirror Touch and Contagious Yawning
 
Mirror-touch synaesthesia (MTS) is the conscious experience of tactile sensations induced by seeing someone else touched. This paper considers two different, although not mutually exclusive, theoretical explanations and, in the final section, considers the relation between MTS and other forms of synaesthesia and also other kinds of vicarious perception (e.g. contagious yawning). The Threshold Theory explains MTS in terms of hyper-activity within a mirror system for touch and/or pain. This offers a good account for some of the evidence (e.g. from fMRI) but fails to explain the whole pattern (e.g. structural brain differences outside of this system; performance on some tests of social cognition).
 
The Self-Other Theory explains MTS in terms of disturbances in the ability to distinguish the self from others. This can be construed in terms of over-extension of the bodily self in to others, or as difficulties in the control of body-based self-other representations. In this account, MTS is a symptom of a broader cognitive profile.
 
The authors suggest that meets the criteria for synaesthesia, despite the proximal causal mechanisms remaining largely unknown, and that the tendency to localise vicarious sensory experiences distinguishes it from other kinds of seemingly related phenomena (e.g. non-localised affective responses to observing pain).
 
 
Le toucher en miroir et la contagion du bâillement
 
On appelle synesthésies de toucher (MTS) l'expérience consciente de sensations tactiles induites en regardant quelqu'un d'autre être touché.
 
Cet article examine deux différentes explications théoriques, non mutuellement exclusives et s'intéresse à la relation entre MTS et d'autres formes de synesthésies et d'autres types de perception d'actions d'autrui (par exemple, le bâillement contagieux).
 
Une théorie explique les MTS comme une hyperactivité du système des neurones miroirs associés au toucher et / ou la douleur. Il existe certains éléments de preuve (par exemple, en IRMf) de cette théorie mais elle ne suffit pas à expliquer la totalité du processus (par exemple, les activités du cerveau en dehors de ce système et les résultats à des tests de cognition sociale).
 
Les MTS peuvent aussi s'expliquer en termes de perturbations dans la capacité de distinguer le soi des autres. Ceci peut se concevoir en termes de sur-extension de soi corporelle envers les autres, ou dans la difficulté de la maitrise des représentations de soi axées sur le corps.
 
Dans tous les cas, les MTS sont considérées comme un symptôme d'une activité cognitive plus dispersée. Les auteurs considèrent néanmoins que ces théories répondent de façon correcte aux caractéristiques de ce type de synesthésies, bien que les mécanismes de causalité proximale restent largement inconnus, et que la capacité à localiser les expériences sensorielles d'exécution diffère de celle d'autres types de phénomènes apparemment connexes (par exemple, réponses affectives à la douleur observée non localisées).

Yawning at the airport

Yawning at U.S. airports may get you labelled a terrorist ?
 
If you're traveling through an airport in the United States, think carefully about yawning, clearing your throat or even shaving beforehand.
 
If you're traveling through an airport in the United States, think carefully about yawning, clearing your throat or even shaving beforehand.
 
According to leaked documents published on The Intercept, the Transport Security Administration (TSA) has a long list of behaviours to keep an eye out for while watching travellers and checking them through security points.
 
The controversial protocol, which is part of the TSA's Screening of Passengers by Observation Techniques (SPOT) program, calls into question a variety of seemingly mundane and uncontrollable actions to identify potential threats. Each movement comes with a predetermined score, and the higher the score the more likely it is someone will be held back for extensive questioning.
 
For example, not maintaining eye contact with TSA agents will result in the passenger being awarded one point on the, "possible terrorist" spectrum. Disorientation or confusion results in three points being handed out.
 
If a traveller scores 0-3, they're allowed to move through security and customs. A score of 4-5 points allows agents to hold the traveller back for questioning. If someone has been deemed a high-risk threat, ringing up 6-9 points, the agents must hold the them back and contact a law enforcement officer immediately.
 
The TSA refused to comment on the leak, but according to a statement from the agency published by The Intercept, "Behavior detection, which is just one element of the Transportation Security Administration's efforts to mitigate threats against the traveling public, is vital to the TSA's layered approach to deter, detect and disrupt individuals who pose a threat to aviation."
 
There have been reports about the SPOT program in the media since its launch in 2007, but it started to garner controversy in 2013 when a separate government body published their own study of the program, which said that there was no sound science to back up the behavioral analysis
 
The program has cost the federal government $900 million since it began. It has hired thousands of specifically trained Behavior Detection Officers who are deployed to various airports around the country.

Le sommeil et les rêves
études psychologiques sur ces phénomènes
et les états qui s'y attachent
 
Maury A.
Paris, Didier et Cie Libraires
1862
 
 
 

 

 

 


Du bâillement et de l'attention en 1862
 
maury
 
Alfred Maury
1817-1892
 
Après son échec au concours de l'Ecole Polytechnique, Alfred Maury s'engage dans les études de médecine qu'il n'achève pas. Après avoir été reçu avocat, il préfère exercer le métier de bibliothécaire ! Devenu professeur à la chaire d'histoire et de morale au Collège de France en 1862, il devient enn 1864 directeur des Archives Nationales. Il prend une part active aux débats de la Société Médico-Psychologique s'intéressant au vitalisme, aux écrits des aliénés, au sommeil etc.
 
Du mode par défaut avant l'heure (Defaut Mode Network)
 
Suggérer une idée à autrui, c'est la faire naître dans l'esprit de quelqu'un, soit en la lui présentant par la parole, soit en lui rappelant d'autres idées de nature à la susciter en lui. Certaines idées naissent presque forcément de certaines autres, se présentent nécessairement à l'esprit dans telle circonstance.
 
Mettez devant les yeux d'un Français un homme qui se croise les bras et qui est coiffé d'un petit chapeau à cornes, vous êtes à peu près certain qu'il pensera à Napoléon Ier. Les images de nature à réveiller les passions les plus habituellement agissantes sont celles qui produisent surtout cet effet; elles provoquent chez tous les hommes généralement les mêmes idées : c'est ce qui a lieu notamment pour les paroles ou les représentations obscènes ; de là leur danger.
 
Moins notre esprit est préoccupé de l'idée qui le traverse, plus facilement vous l'amenez vers la pensée que vous désirez lui inspirer. Si aucun sujet ne captive notre attention ou n'intéresse notre esprit, le système cérébro-spinal manque de ce léger stimulant qui lui est nécessaire, il tombe dans la demi-torpeur inséparable de l'atonie du système nerveux.
 
Voila pourquoi on bâille quand on s'ennuie, comme lorsqu'on a envie de dormir. Le bâillement, sorte de convulsion ou de spasme, est le symptôme de l'état de relâchement et d'atonie de nos nerfs.
 
Toute cause qui tend à affaiblir l'action nerveuse, affaiblit aussi l'attention et nous rend moins aptes à nous fixer à une idée, à penser, à réfléchir, et plus prédisposé, par conséquent, à subir l'influence des idées qu'on nous présente.

Ed Ruscha
American, born 1937
 
People Yawning (World series)
1982
 
4-color lithograph on Arches 88 paper Size: 25 x 47.5 in. (63.5 x 120.6 cm.)

ruscha

Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
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La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
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 au 29 avril 2015
 
 
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Nombre de questionnaires remplis : 7127
Combien de fois bâillez-vous par jour ? <5 = 23,2%.. 5-10 = 21,8%.. 10-15 = 15,2%.. 15-20 = 11,1%.. >20 = 28,7%
Ressentez-vous des baillements excessifs ?
51,0% = non, tant mieux
37,9% = oui et je ne sais pas pouquoi
9,2% = oui et je prends des antidépresseurs
1,1% = oui et je prends des anti-épileptiques
6,6% = oui et je prends d'autres médicaments
2,3% = oui et j 'ai des troubles neurologiques
2,4% = oui et j 'ai des troubles hormonaux
1,3% = oui et j 'ai des tics moteurs
1,6% = oui et j 'ai des tocs
déclenchez-vous facilement le bâillement d'autrui ? 74,4%
êtes-vous sensible au bâillement d'autrui ? 67,9%
 
 
Yawning Before Talking
 
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écrits et réalisés par
le Dr Walusinski
 
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