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dimanche 1er novembre 2015
la lettre d'information du site baillement.com N°143
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Contagious Yawning and Psychopathy
Rundle BK, Caughn VR, Stanford MS.
Personnality and individual Differences
2015;86:333-37.
 
Impaired resonance in offenders with psychopathic traits.
Hagenmuller F, Rössler W, Endrass J, Rossegger A, Haker H.
Neuropsychiatr
2012;26(2):65-71.
 
 
Tous les articles sur la contagion du bâillement
All articles about contagious yawning
 
Echokinetic yawning, theory of mind, and empathy

Psychopathy predicted a reduced chance of yawning contagiousness sensibility
 
Psychopathy is characterized by a general antisocial lifestyle with behaviors including being selfish, manipulative, impulsive, fearless, callous, possibly domineering, and particularly lacking in empathy. Contagious yawning in our species has been strongly linked to empathy.
 
The authors exposed 135 students, male and female, who completed the Psychopathic Personality Inventory-Revised (PPI-R), to a yawning paradigm intended to induce a reactionary yawn. Further, they exposed males to an emotion-related startle paradigm meant to assess peripheral amygdalar reactivity.
 
They found that scores on the PPI-R subscale Coldheartedness significantly predicted a reduced chance of yawning. Further, we found that emotion-related startle amplitudes were predictive of frequency of contagious yawning.
Those who are characteristically lacking in empathy are less susceptible to a contagious yawn when prompted in a paradigm known to induce contagious yawning in normal individuals.
 
These data suggest that psychopathic traits may be related to the empathic nature of contagious yawning in our species.
 
pyschopathy
 
Être psychopathe réduit la sensibilité à la contagion du bâillement
 
Être psychopathe, c'est avoir un mode de vie antisociale et en général des comportements anti-sociaux, c'est à dire être égoïste, manipulateur, impulsif, courageux, impitoyable, souvent dominateur, et en particulier manquer d'empathie.
 
La contagion du bâillement dans notre espèce est fortement liée à l'empathie.
 
Les auteurs ont soumis 135 étudiants, des deux sexes, un inventaire de personnalité psychopathique (PPI-R), d'une part et d'autre part à des vidéos de bâillements destinées à induire des bâillements.
 
En outre, ils ont confronté les hommes à une émotion brutale, les faisant sursauter de surprise, ce paradigme expérimental étant destiné à évaluer la réactivité du système amygdalien par ses manifestations périphériques.
 
Ils ont constaté que les scores sur de la sous-échelle PPI-R Coldheartedness prédit de manière significative une chance réduite de déclencher une contagion des bâillements. En outre, ils ont constaté que les amplitudes de sursauts liés à une émotion étaient prédictives de la fréquence des bâillements contagieux. C'est à dire que ceux qui manquent d'empathie sont moins susceptibles de manifester une susceptibilité à la contagion des bâillements.
 
Ces données suggèrent que les traits psychopathiques peuvent être en opposition à la nature empathique de la contagion du bâillement dans notre espèce.

Drinking sucrose or saccharin enhances sensitivity of rats to quinpirole-induced yawning
Serafine KM, Bentley TA, Kilborn DJ, Koek W, France CP.
European Journal of Pharmacology
2015;764:529-536.
 
 
 

Sensitivity to quinpirole-induced yawning increases in rats drinking sucrose
 
Diet can impact sensitivity of rats to some of the behavioral effects of drugs acting on dopamine systems. The current study tested whether continuous access to sucrose is necessary to increase yawning induced by the dopamine receptor agonist quinpirole, or if intermittent access is sufficient.
 
These studies also tested whether sensitivity to quinpirole-induced yawning increases in rats drinking the non-caloric sweetener saccharin. Dose-response curves (0.0032-0.32mg/kg) for quinpirole-induced yawning were determined once weekly in rats with free access to standard chow and either continuous access to water, 10% sucrose solution, or 0.1% saccharin solution, or intermittent access to sucrose or saccharin (i.e., 2 days per week with access to water on other days).
 
Cumulative doses of quinpirole increased then decreased yawning, resulting in an inverted U-shaped dose-response curve. Continuous or intermittent access to sucrose enhanced sensitivity to quinpirole-induced yawning. Continuous, but not intermittent, access to saccharin also enhanced sensitivity to quinpirole-induced yawning. In all groups, pretreatment with the selective D3 receptor antagonist PG01037 shifted the ascending limb of the quinpirole dose-response curve to the right, while pretreatment with the selective D2 receptor antagonist L-741,626 shifted the descending limb to the right.
 
These results suggest that even intermittent consumption of diets containing highly palatable substances (e.g. sucrose) alters sensitivity to drugs acting on dopamine systems in a manner that could be important in vulnerability to abuse drugs.
 
quinpirole
 
Les bâillements induits par l'effet agoniste du quinpirole sont augmentés par l'apport de sucrose
 
Le régime alimentaire peut avoir un impact sur la sensibilité manifestée par des rats à certains des effets comportementaux induits par des médicaments agissant sur le système dopaminergique.
 
La présente étude a testé si un accès continu au saccharose est capable d'augmenter les bâillements induits par l'agoniste des récepteurs de la dopamine, le quinpirole, ou si l'accès intermittent est suffisant.
 
Ces études ont également vérifié si la sensibilité aux bâillements augmente chez les rats buvant l'édulcorant non-calorique, la saccharine au bâillements induits par le quinpirole.
 
Les résultats suggèrent que la consommation, même intermittente d'aliments contenant des substances sucrés hautement agréables au goût (par exemple, le saccharose) modifie la sensibilité aux médicaments qui agissent sur les systèmes dopaminergiques d'une manière qui pourrait être importante face à la vulnérabilité à l'abus de drogues.

Directly observable behavioral effects of lorcaserin in rats
Serafine KM, Rice K, France CP.
J Pharmacol Exp Ther.
2015;335(2)
 
 

The 5-HT2C receptor selective agonist Lorcaserin induced yawning
 
Lorcaserin is approved by the Food and Drug Administration for treating obesity and its therapeutic effects are thought to result from agonist activity at serotonin (5-HT)2C receptors. Lorcaserin has affinity for other 5-HT receptor subtypes, although its activity at those subtypes is not fully described.
 
The current study compared the behavioral effects of lorcaserin (0.0032-32.0 mg/kg) to the effects of other 5-HT receptor selective agonists in rats (n=8).
 
The 5-HT2C receptor selective agonist mCPP (0.032 - 1.0 mg/kg) and lorcaserin induced yawning that was attenuated by the 5-HT2C receptor selective antagonist SB 242084 (1.0 mg/kg). The 5-HT2A receptor selective agonist DOM (0.1-3.2 mg/kg) induced head twitching that was attenuated by the 5-HT2A receptor selective antagonist MDL 100907 (0.01 mg/kg), lorcaserin (3.2 mg/kg), and mCPP (3.2 mg/kg). In rats pretreated with 5-HT2C SB 242084 (1.0 mg/kg), lorcaserin also induced head twitching. At larger doses, lorcaserin produced forepaw treading that was attenuated by the 5-HT1A receptor selective antagonist WAY 100635 (0.178 mg/kg). While the behavioral effects of lorcaserin in rats are consistent with it having agonist activity at 5-HT2C receptors, these data suggest that, at larger doses, it also has agonist activity at 5-HT2A and possibly 5-HT1A receptors. Mounting evidence suggests that 5-HT2C receptor agonists might be effective for treating drug abuse.
 
A more complete description of the activity of lorcaserin at 5-HT receptor subtypes will facilitate a better understanding of the mechanisms that mediate its therapeutic effects.
 
L'agoniste sélectif des récepteurs 5-HT2C, la Lorcaserin, induit des bâillements
 
La Lorcaserin est approuvée par la Food and Drug Administration pour le traitement de l'obésité. Ses effets thérapeutiques sont sensés résulter d'une activité agoniste sur les récepteurs de la sérotonine (5-HT) 2C. Lorcaserin a une affinité pour les autres sous-types de récepteurs 5-HT, mais son activité sur ces sous-types ne sont pas complètement décrits.
 
La présente étude a comparé les effets comportementaux de la Lorcaserin (0,0032 à 32,0 mg / kg) à des effets d'autres agonistes sélectifs des récepteurs 5-HT chez les rats (n = 8).
 
L'agoniste sélectif des récepteurs 5-HT2C, le mCPP (0,032 - 1,0 mg / kg) et la Lorcaserin induisent des bâillements qui sont réduits par l'agoniste sélectif des récepteur 5-HT2C, le SB 242084 (1,0 mg / kg).
 
L'agoniste sélectif des récepteurs 5-HT2A, le DOM (0,1 à 3,2 mg / kg) induit des mouvements de dystonie du cou et de la tête qui ont été atténués par l'agoniste sélectif des récepteurs 5-HT2A, le MDL 100907 (0,01 mg / kg), la Lorcaserin (3,2 mg / kg), et la mCPP ( 3,2 mg / kg).
 
Chez les rats prétraités avec 5-HT2C SB 242084 (1,0 mg / kg), la Lorcaserin a également induit des hochements de tête. A des doses plus importantes, la Lorcaserin produit mouvements de grattage par les pattes qui ont été atténués par l'agoniste spécifique des récepteurs 5-HT1A le WAY __100635 (0,178 mg / kg).
 
Bien que les effets comportementaux de la Lorcaserin chez le rat soient comparables à ceux d'autres agonistes des récepteurs 5-HT2C, ces données suggèrent qu'à des doses plus élevées, la Locaserin possède également une activité agoniste au niveau des récepteurs 5-HT2A et éventuellement des récepteurs 5-HT1A.
 
Les preuves s'accumulent suggèrant que les agonistes des récepteurs 5-HT2C pourraient être efficaces pour le traitement de l'abus de drogues. Une description plus complète de l'activité des sous-types de la Lorcaserin sur les différents récepteurs 5-HT permettra de mieux comprendre les mécanismes qui assurent la médiation de ses effets thérapeutiques.

Examining the factor structure of the Clinical Opiate Withdrawal Scale: A secondary data analysis from the National Drug Abuse Treatment Clinical Trials Network (CTN)
Barbosa-Leiker C, McPherson S,
Mamey MR, Burns GL,
Layton ME, Roll J, Ling W.
Drug Alcohol Depend
2015;152:218-23

Yawning: an item in the Clinical Opiate Withdrawal Scale
 
The Clinical Opiate Withdrawal Scale (COWS) is used to assess withdrawal in clinical trials and practice. The aims of this study were to examine the inter-item correlations and factor structure of the COWS in opioid-dependent men and women.
 
This is a secondary data analysis of the National Drug Abuse Treatment Clinical Trials Network 0003, a randomized clinical trial that compared buprenorphine/naloxone tapering strategies. The trial included 11 sites in 10 US cities. Participants were opioid-dependent individuals (n=516) that had data on the COWS. The COWS at study baseline was analyzed in this study.
 
Inter-item correlations showed weak to moderate relationships among the items. A 1-factor model did not fit the data for men (comparative fit index (CFI)=.801, root mean square error of approximation (RMSEA)=.073, weighted root mean square residual (WRMR)=1.132) or women (CFI=.694, RMSEA=.071, WRMR=.933), where resting pulse rate was not related to withdrawal for men, and yawning and gooseflesh skin was not related to withdrawal for women. A reduced model comprised of only the 8 items that were significantly related to the construct of withdrawal in both men and women, and an exploratory 2-factor model, were also assessed but not retained due to inconsistencies across gender.
 
When traditional psychometric models are applied to the COWS, it appears that the scale may not relate to a single underlying construct of withdrawal. Further research testing the hypothesized factor structure in other opioid-dependent samples is needed.
 
opiate scale
Le Bâillement : un item d'une échelle d'appréciation du sevrage aux opiacés
 
Cette échelle d'appréciation clinique du sevrage aux opiacés (COWS) est utilisée pour évaluer l'opportunité, apprécier le risque d'un sevrage et sa tolérance dans les essais cliniques et la pratique. Les objectifs de cette étude étaient d'examiner les corrélations entre les items retenus et la structure de l'échelle chez les hommes et les femmes dépendants aux opiacés.
 
Les bâillements répétés et la chair de poule la peau signent un sevrage chez l'homme mais pas chez la femme.
 
Un modèle réduit composé de seulement les 8 éléments est adapté à l'appréciation du sevrage et de sa tolérance.
 

Le signe de Lhermitte ou l'histoire d'un éponyme neurologique
Walusinski O.
ANLF
Neurologie Libérale
2015;3(10):34-37

jean lhermitte
 
La neurologie ne manque pas d'éponymes dénommant des symptômes, des signes d'examen ou des maladies. Pourquoi un éponyme ? Le codage d'un fait, à la signification clairement comprise et partagée par tous, c'est à dire sa dénomination sans sa description renouvelée à chaque usage, est l'essence même d'un langage concis et précis. Une note historique, qui en fait sa saveur, s'y associe car le nom qui le constitue rappelle une époque et un homme. Nous allons conter comment une plainte de sensations de décharges électriques ressenties dans les membres et le dos lors de la flexion de la nuque est devenue « le signe de Lhermitte ».
......
«Les sensations de décharge électrique de la commotion spinale et de la sclérose en plaques reconnaissent comme mécanisme immédiat une excitabilité anormale des fibres nerveuses dépouillées de leur gaine, excitabilité que met en branle l'élongation de la moelle plaquée contre le rachis». L'épreuve du temps a confirmé en tous points l'opinion de Jean Lhermitte. Clinicien à l'écoute de l'insolite, chercheur à la curiosité sans cesse en éveil, explorateur des confins neuro-psychiatriques, fondateur de la neuro-psychologie, Jean Lhermitte a animé la neurologie clinique durant plus d'un quart de siècle.
 
et une biographie de Jean Lhermitte (1877-1959)



Hippotame
François Pompon
1855-1933
Fonte d'édition Hébrard
1922


Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
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Nombre de questionnaires remplis : 7268
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Ressentez-vous des baillements excessifs ?
50,5% = non, tant mieux
38,2% = oui et je ne sais pas pouquoi
9,3% = oui et je prends des antidépresseurs
1,1% = oui et je prends des anti-épileptiques
6,6% = oui et je prends d'autres médicaments
2,3% = oui et j 'ai des troubles neurologiques
2,4% = oui et j 'ai des troubles hormonaux
1,3% = oui et j 'ai des tics moteurs
1,6% = oui et j 'ai des tocs
déclenchez-vous facilement le bâillement d'autrui ? 74,2%
êtes-vous sensible au bâillement d'autrui ? 67,6%
 
Christopher Pearse Cranch
(1813-1892)
 
"Thought is deeper than all speech; feeling deeper than all thought"

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