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Biographies de neurologues
 
Nouvelle Iconographie de La Salpêtrière
 
 L'histoire des neurosciences à La Pitié et à La Salpêtrière J Poirier
The history of neurosciences at La Pitié and La Salpêtrière J Poirier 
 
 
 

mise à jour du
17 septembre 2007
Flammarion
Paris
p38-39
La fatigue
 
Josépha Ioteyko
1866-1928
1920

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D'une façon générale, il est permis de distinguer la fatigue active de la fatigue passive. la première est la fatigue des organes actifs par excellence: les muscles et les centres nerveux volontaires.
 
C'est donc à la fatigue physique musculaire et psychomotrice et à la fatigue intellectuelle que nous réserverons le nom d'active, bien qu'exceptionnellement ces organes puissent eux aussi subir les effets de la fatigue passive, par exemple, tous les mouvements communiqués de l'équitation, d'un voyage en chemin de fer, lorsqu'ils'agit de fatigue physique, et d'un travail imposé au cerveau des enfants qu'ils acceptent sans aucun effort de la volonté.
 
Quant à la fatigue passive, elle apparait par excellence lors de l'émotion (fatigue motive) et de la douleur (fatigue dolorifique). On pourrait y joindre l'ennui comme cause de fatigue. L'enni exerce lui aussi une influence fatigante par uen activité sasn cesse interrompue, se portant d'un ojet à l'autre, par l'instabilité mentale qui caractérise cet état d'esprit. Il est lié à la monotonie et non au travail. A l'ennui peuvent se joindre d'autres états, tels que la nostalgie, le cafard des tranchées. L'action neurasthéniante de la faim est bien connue.
 
Tous les genres de fatigue que nous venons d'énumérer peuvent se présenter à l'état physiologique ou à l'état pathologique, à l'atat aigu ou à l'état chronique. De là, la nécessité de nous occuper de surmenage et d edifférentes névroses de fatigue, qu'elles soient dues à un excès d'activité volontaire (neurasyhénie héréditaire ou acquise) ou à un excès d'activité passive (les névroses émotives), en particulier dues à la peur).
 
Les grandes douleurs physiques ou morales, de même que les émotions fortes comptent parmi les causes déprimantes.
 
Quand les muscles paraissent paralysés et n'obéissent plus à la volonté, il est des causes qui jouent le rôle d'excitants: une émotion, la peur, la colère, l'émulation. Un individu, qui tombe de fatigue, se remet à marcher sous l'influence d'une de ses causes.
 
Le bâillement accompagne communément la fatigue. Ce phénomène est produit par un léger état momentané d'anémie cerabrale. Il y a dilatation des vaisseaux et, par la suite, stase sanguine. La chaleur favorise cette stase dit Mosso, et par cela même rend l'attention plus pénible. Certains sujets atteints d'anémie cérébrale bâillent pour ainsi dire continuellement. Il en est de même des hystériques. Le bâillement est un signe d'affaiblissement nerveux. La tendance à s'étirer qui se produit en même temps que le bâillement augmente la pression du sang et l'activité cardique, ce qui fait disparaitre la cause du bâillement.
 
josepha ioteyko