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Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
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Le bâillement foetal
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mystery of yawning

mise à jour
le 12 décembre 2001
Lexique
Batraciens ou amphibiens
La myoclonie du voile du palais
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C'est l'étude neuranatomique comparative du système nerveux des batraciens et de tronc cérébral de l'homme qui a permis de rattacher la rythmicitée de la myoclonie du voile du palais à un "pace-maker branchial", normalement constammment inhibé, et réapparaissant fonctionnel quand la structure neurologique sus-jacente perd ses fonctions. La phylogénèse montre le passage de la respiration branchiale à la respiration pulmonaire.
 
Les batraciens, vertèbrés, possédent primitivement deux paires de membres aptes à la marche. Leur crane s'articule avec deux saillies à la colone vertèbrale. Ils possèdent dix paires de nerfs craniens. Leurs embryons n'ont pas de membranes annexes (anamniotes). Leur développement comporte des métamorphoses. Beaucoup de Batraciens vivent tantôt sur terre tantôt dans l'eau d'où leur nom d'amphibien. La crise de la métamorphose transforme constamment la respiration branchiale en respiration pulmonaire. L'apparition très tardive de la métamorphose, parfois absente, caractérise les Batraciens néoténiques : l'Axolotl. (photo ci-dessous)
 
Les Stégocéphales n'existent plus qu'à l'état de fossile. Leur importance phylogénétique vient du fait qu'il s'apparentent aux poissons (crossopterygiens) mais ont des membres les rendant aptes à la marche (Ichthyostégaliens), intermédiaires entre poissons et tétrapodes. Il ressemblaient aux tritons actuels.
 
Les Urodèles, dont la Salamandre est le type, ont quatre pattes marcheuses et une queue comprimée latéralement, bien développée et entourée d'un repli cutané médian. On suppose qu'ils dérivent des Stégocéphales. Dans nos pays vivent les Tritons qui comptent plusieurs espèces. En général, ils ne vont à l'eau qu'au moment de la reproduction; les larves, qui conservent leurs branchies externes jusqu'à la métamorphose, beaucoup moins importante et bien plus graduelle que celle des Anoures, quittent l'eau dès que leur respiration pulmonaire est établie. Ils chassent les insectes, les petits crustacés terrestres, les lombrics et sont de mœurs nocturnes. En hiver et aussi au plus fort de l'été, ils tombent dans un état de torpeur. Les Salamandres ont des mœurs analogues. Signalons le Spelerpes (Hydromantes), ce Triton, sans poumon, capturé dans quelques grottes des Alpes-Maritimes.
 
Les Pérennibranches sont des Urodèles qui conservent des branchies externes toute leur vie durant (néolénie fixée). Parmi eux, mentionnons le Protée anguillard (schéma ci-dessous)qui habite les eaux souterraines de la Carniole, normalement dépigmenté, il devient brun lorsqu'il reste exposé à la lumière; ses yeux fort rudimentaires sont enfouis sous les téguments. Les géants des Urodèles actuels sont cantonnés dans quelques régions de l'Amérique du Nord et de l'Extrème-Orient. La Salamandre géante (Cryptobranchus) du Japon mesure plus d'un mètre de long; elle conserve, au stade adulte, des fentes, branchiales sous un repli operculaire.
protée
protee anguillard
 site à visiter : axolotl.org/
clichés ci-dessous extraits de ce site

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