Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
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mise à jour du
21 février 2024
Lexique
 
Le rire pathologique
Inventaire des pathologies avec bâillements symptômes
 
L'examen clinique du bâilleur excessif
 
Voulez-vous répondre à un questionnaire sur vos bâillements ?
 
 Yawning scale. Questionnaire estimant les bâillements. PDF
 
Le premier Holter pour les bâillements
une enquête sur les bâillements au cours de la narcolepsie
 
The Significance of Repetitive Yawning in the Emergency Patient

Chat-logomini

Retrouver l'intégralité un chapitre complet dans le livre
The Mystery of Yawning in Physiology and Disease
Frontiers of Neurology and Neuroscience tome 28
Karger, Basel 2010
 

Teive HAG, Munhoz RP, Camargo CHF, Walusinski O. Yawning in neurology: a review. Arq Neuropsiquiatr. 2018;l76(7):473-480 
Walusinski O. Le bâillement, un symptôme oublié Neurologies 2010;13(132):428-433
Walusinski O. Yawning in diseases European Neurology 2009;62(3):180-187
Walusinski O. Associated Diseases. Front Neurol Neurosci 2010;28:140-155
Le bâillement est un comportement physiologique qui peut donc devenir pathologique. Mais il a une unique propriété. Tout en étant physiologique, il peut déclencher parfois des pathologies, et à l'inverse dans d'autres cas en soulager. Passons ces différents cas en revue
 
Le bâillement symptôme ou maladie:
 
La plainte la plus fréquemment exprimée est celle d'une insatisfaction procurée par une incomplétion, d'une cinétique inachevée par la brève jouissance apportée par un bâillement naturel, non inhibé par des motif de bienséance en société. Ceci témoigne d'un état de tension psychique que des manoeuvres de relaxtion devrait résoudre. Bâillements, chants et relaxation le cas de Anna D
 
La disparition (acquise) des bâillements est essentiellement le fait des pathologies du système extra-pyramidal telle la maladie de Parkison ou d'origine iatrogène par la prise de neuroleptiques ou d'opiacés. En pratique, l'absence de bâillements n'est qu'exceptionnellement rapportée comme une frustration. Au cours de la maladie de Parkinson expérimentale chez le singe, après traitement au MTPT, les bâillements disparaissent et reviennent après greffe de cellules foetales nigro-striatales.
 
L'absence congénitale de bâillements peut se rencontrer dans certains cas d'apnées d'origine centrale (syndrome d'Ondine) Voir syndrome d'Ondine secondaire à une malformation d'Arnold Chiari. Voir un cas clinique exceptionnel: absence congénital de bâillements au cours d'un syndrome de Kallmann de Morsier avec prosopagnosie. Un cas de disparition du bâillement et de l'éternuement au cours d'un neurolupus.
 
L'excès de bâillements est une plainte fréquente, généralement écoutée avec désinvolture par les médecins. Il n'existe pas une définition précise de l'excès. Une gêne physique et sociale ressentie est un signe. Des salves de plusieurs bâillements successifs, souvent répétées au cours de la journée, pouvant entrainer 100, 200, ou plus de bâillements quotidiens constituent un excès de bâillements. Est exlcue ici la conséquence d'une dette de sommeil importante, génératrice de bâillements physiologiques prédisant un endormissement imminent (risque pour la conduite automobile).
 
Par ordre de fréquence décroissante, les causes en sont :
 
La prise de certains médicaments est actuellement la cause la plus fréquente d'excès de bâllements: les anti-dépresseurs sérotoninergiques (tous sont en cause, effet de classe), puis les agonistes dopimaninergiques (apomporphine, bromocryptine, amantadine, IMAOb, ségéline, pirébidil). Le premier symptôme ressenti par un parkinsonnien après une injection d'apomorphine et qui signe son déblocage est un bâillement (l'effet "on" de la Levodopa dans la maladie de Parkinson). Yawning as side effects of drugs (2024).
 
Pourquoi le bâillement pourrait être un signe d'évaluation de l'effet des psychotropes ?
 
Les anti-cholinestérasiques proposés dans la maladi d'Alzheimer, les oestroprogestatifs, la valporate sodique, certains anesthésiques, les dihydropyridines ont été aussi mis en cause. Le sevrage morphinique (notamment la prise prolongée de tramadol) ou de méthadone, le sevrage des grands consommateurs de café, les intoxications à la vitamine A ou à l'isotrétinoïne (A behavioural event of ethanol withdrawal) s'ajoutent à une liste qui peut ne pas être encore exhaustive. A noter les bâillement excessifs des nouveaux-nés, nés de mère toxicomanes (morphiniques et alcool). Bâillements et syndromes de sevrages. La progestérone augmente la somnolence et déclenche des bâillements, bien remarqués par les femmes au début de leur grossesse.
 
En cas de somnolence excessive, le bâillement peut révéler un syndrome d'apnées du sommeil. De façon contre-intuitive, des auteurs grecques suggèrent que les bâillements répétés ne sont pas un mode de révéléations du syndrome des apnées du sommeil. Les états dyspeptiques souvent accompagnés d'une somnolence post-prandiale s'accompagnent de bâillements répétés. Associé au reflux gastro-oesophagien, le bâillement témoingne de la gêne douloureuse de la remontée acide, mais il se peut qu' il permette une évacuation rapide du liquide refluant. Il s'associe en effet à une élévation rapide du ph dans le bas oesophage. Enfin, l'excès de bâillements peut accompagner le syndrome des jambes sans repos, témoin d'une dysfonction dopaminergique curable.
 
Dans la migraine, des bâillements répétés peuvent annoncer la crise (voir trois observations détaillées) ou au contraire prédire sa fin proche. Le syndrome post-crise (Blau) céphalalgique ou postdrome associe un défaut de concentration, des bâillements répétés, une humeur morose. Les migraineux ont une hypersensibilité (article de O Blin complet) aux agonistes dopaminergiques. (observation d'une syncope après apomorphine chez un migraineux) et sunct syndrome. Sans manquer de noter les bâillements de l'enfant migraineux, trop souvent négligé.
 
L'hypertension intracrânienne avec somnolence d'installation progressive : l'apparition de bâillements fréquents et profonds, est un signe de gravité en faveur d'un engagement des amydales cérébelleuses. Le bâillement n'est pas un signe de l'échelle de Glasgow, échelle des comas fréquemment utilisée en France, alors que d'autres échelles, notamment aux USA, le prennent en compte : The clinical neurologic assessment tool (CNA). Toutes les atteintes du tronc cérébral peuvent être causes de troubles de la vigilance associés à des bâillements répétés. Les atteintes corticales et sous-corticales en favorisent aussi. Les compressions du tronc cérébral soit par une tumeur de voisinage (tératome du cervelet) (méningiome) ou par engagement occipital (malformation d'Arnold-Chiari) peuvent se révéler par des bâillements répétés. Dans les états de coma végétatif, le bâillement persiste: cas historique de Karen Ann Quinlan.
 
Des salves de bâillements répétés révèlent une tumeur temporale, donc sus tentorielle, ne comprimant pas le tronc cérébral. Une tumeur comprimant l'hypothalamus peut se révèler par des bâillements (ou un hémangioblatome du IV ventricule). Des lésions neurochirurgicales telles les thalamotomies et des séquelles de traumatismes craniens peuvent déclenchées des salves de bâillements (un cas de granulomatose cérébrale). Une observation a été rapportée associant une neurocysticercose avec des crises d'épilepsie et des salves de bâillements.
 
Les causes métaboliques : coma acido-cétosique, hypoglycémie. Les bâillements répétés sont un prodrome des malaises vagaux (avec paleur, sueurs etc) et apparaissent aussi en cas d'hémorragie abondante avec baisse tensionnelle. Les mêmes types de symptômes peuvent apparaitre à l'induction anesthésique, où ils indiquent un réveil prématuré inapproprié.
 
Les accidents vasculaires cérébraux sont fréquemment accompagnés de bâillements répétés lors de leur survenue (Pathological yawning as a presenting symptom of brainstem ischemia in two patients). Notons la persistance du bâillement avec dissociation automatico-volontaire dans le syndrome operculaire (syndrome de Foix-Chavany-Marie) comme dans le "locked syndrome" d'origine vasculaire ou tumoral (gliome du pont) (Dissociated preservation of automatic-voluntary jaw movements in a patient with biopercular and unilateral pontine infarct). Dans certains cas, le bâillement déclenche un mouvement du bras paralysé, incapable de repondre à la volonté : c'est la parakinésie brachiale oscitante, vue aussi dans un cas de sclérose en plaques (parakinésie brachiale oscitante bilatérale développée lors d'une quadriplégie de sclérose en plaques). Voir les hypothèses pouvant expliquer ces bâillements en cas d'AVC : Yawning : a behavior testifying arousal reinforcement during brainstem stroke. Une équipe turque a montré en 2019 que la présence de bâillemnts à la phase aiguë de l'AVC est correlée à sa gravité.
 
Au cours de l'épilepsie, le bâillement peut représenter une aura d'une crise. Les salves de bâillements peuvent appartenir à une variante d'hypsarythmie, associées à des grimaces des mouvements occulaires. Associé ou non à des mimiques au cours des crises de petit mal, des salves de bâillements peuvent être un symptôme de la crise. Des cas d'épilepsie partielle temporale ont été accomapgnées de bâillements en aura ou postcritiques. Les convulsions de l'électrochoc peuvent déclencher des salves de bâillements associées à une amnésie antérograde. L'épilepsie diencéphalique (W Penfield 1954) est rare : ici une observation de Flecher et une observation originale exceptionnelle reçue sur le site (Excessive yawning and sleepy attacks) Ictal yawning in a patient with drug-resistant focal epilepsy: Video/EEG documentation and review of literature reports. En 2016, des auteurs rapportent le cas d'un homme jeune qui en bâillant déclenche une crise épileptique partielle avec mouvements du bras. Alessia Nicotra et ses collègues présentent en 2012 une observation de convulsions prolongées avec perte de connaissance et bâillement répétés évoquant une crise d'origine diencéphalique.
 
L'encéphalomyélite
Une observation de myoclonies propriospinales accompagnées de bâillements répétés
Bâillement et sciatique
 
Les infections avec encéphalite (trypanosomiase, tabès, poliomyélite, séquelles d'encéphalites d'herpès ou de rougeole, encephalite léthargique), les méningites (listériose ou tuberculose). L'encéphalite spongiforme associe des troubles caratériels et des comportements moteurs etc...avec salves de bâillements possibles (Lamézas).
Une observation de poliomyélite : l'étirement par l'examinateur d'un membre paralysé par atteinte de la corne antérieure de la moelle peut déclencher un bâillement.
 
D'autres causes neurologiques: la sclérose latérale amyotrophique (et observations de Louwerse avec parakinséie brachiale oscitante), la sclérose en plaques, la maladie de Hungtington, l'adrénoleucodystrophie liée à l'X, la paralysie supra-nucléaire (M de Steel Richardson), la neuromyélite optique (syndrome de Devic), une sarcoidose cérébrale, des myoclonies postanoxiques de Lance-Adams traitées par valproate sodique. Un travail de 2017 confirme l'augmentation de la fréquence des bâillements au cours de la sclérose en plaques.
 
Des salves de bâillements peuvent prendre l'aspect de tics, procurant une brève jouissance (voir chapitre tics et tocs). Le bâillement est associé à la maladie de Gilles de la Tourette, en situation de repos, précédant une salve de tics et associé au stress, comme dans les syndromes d'hyperactivité. Voir un cas où l'aérophagie est le tic dominant succédant à des tics sous forme de bâillemlents compulsifs.
 
En psychiatrie : dans le cadre de comportements stéréotypés, les bâillements répétés peuvent appartenir à la schizophrénie; l'interprétation éthologique en est un accroissement de la vigilance avec "purification" du corps. Le bâillement devient un langage non verbal en psychopathologie (Yawning: analytic and therapeutic considerations). Dans la dépression, les bâillements répétés sont plus souvent dus au médicament qu'à la maladie. Examining the connection between yawning and depression. Dans certains cas de suffocations anxieuses s'ajoutent des salves de bâillements. Enfin, il semble que le bâillement puisse devenir un réflexe conditionné comme les tests de renforcement par des récompenses alimentaires l'ont montré chez des primates non humains.
 
Le bâillement est un symptôme hystérique : Charcot cite une observation d'une malade bâillant 8 fois par minute soit 480 fois à l'heure! (voir le texte intégral faisant plus penser à un tableau tumoral). Dans le livre de Déjérine de 1914 "Sémiologie des affections du système nerveux", le bâillement n'est noté comme pathologique que dans l'hystérie, cessant pendant le sommeil et réapparaissant dès le réveil, par salves de 30 à 60 minutes plusieurs fois par jour. (voir extrait). Les observations rapportées dans ce dossier, comparées à celles de Charcot et Déjérine, peuvent faire penser qu'il a existé une confusion entre hystérie et maladie des tics, les troubles obsessionnels et compulsifs, et peut-être que que l'hystéro-épilepsie cache des tumeurs cérébrales, en cet fin du XIX° siècle. Nombreuses observations de bâillements excessifs dans le texte de la thèse de Trautmann ; voir chapitre historique.
 
En 2004, M. Krantz a décrit un cas de tamponnade péricardique accompagnée de bâillements incoercibles, ceux-ci dispraissant dès le drainage évacuateur terminé. Ils pouvent s'expliquer par une compression du pneumogastrique et/ou du phrénique.
 
En pédiatrie, des salves de bâillements peuvent être associées ou remplacées des formes inhabituelles de spasmes infantils en flexion. Les bâillements répétés peuvent être le témoin d'une fausse route alimentaire, d'un corps étranger pharyngo-trachéal chez le petit enfant. Les bébés sont vite fatigués par la télévision et bâillent après 3 mn. Bâillements et syndromes d'apnées du sommeil, le cas d'Emilie 7 ans. Des cas d'obstruction pharyngo-laryngée chez des nourrissons ont été révélé par un stridor, des efforts de déglutition répétés et des salves de bâillements : yawning as a symptom of pharyngeal impaction. L'association de bâillements répétés, d'agitation motrice, de défaut de fixation intellectuel et d'apprentissage définit le syndrome de Weinberg « Attention deficit hyperactivity disorder » = ADHD .
 
Témoignages cliniques recueillis auprès de l'association Tremplin, parents d'enfants atteints d'un syndrome de Pierre Robin: le bâillement n'apparait qu'après 3 à 4 mois de vie, témoin du retard de maturation du tronc cérébral dans cette pathologie.
 
Treatment of persistent yawning with acupuncture
 
Le bâillement révèle une pathologie sous-jacente:
 
L'apparition d'un tremblement au cours du bâillement ou de la défécation révèle une maladie de Parkinson à ses débuts.
Les mécanismes envisagés ressemble à ceux à l'origine de la parakinésie brachiate oscitante
En ouvrant largement la bouche il permet de voir la langue et ainsi de diagnostiquer une masse se révélant être un schwannome.
 
Le bâillement déclenche une pathologie:
 
Le bâillement physiologique est la première cause de luxation de la mâchoire (les autres causes sont le rire, les vomissements, les soins dentaires) Traitement de la luxation de la machoire par la manoeuvre de Nélaton. Les bâillements douloureux peuvent révèler une pathologie de l'articulation temporo-mandibulaire. Le bâillement peut provoquer une fracture de l'apophyse stylohyoïdienne ou fracturé un ligament stylohyoïdien calcifié (Sydrome d'Eagle). En 2012, des urgentistes coréens ont observé une fracture de la première côte cervicale après pandiculation ! Une observation relate une fracture mandibulaire en bâillant chez un patient atteint d'osteogenesis imperfecta.
 
Le bâillement équivaut à une trigger-zone dans la névralgie du trijumeau, ou à une aura de céphalées violentes non migraineuses, certaines dystonies kinégésiques. Un cas de névralgie glossopharyngienne déclenchée par le bâillement. Unilateral neuralgiform headache et sunct syndrome. Le bâillement est un des facteurs déclenchant du tableau douloureux nommé carotidynie, s'il existe! De même, au cours de l'exceptionnel tendinite cervicale du muscle longus colli, le bâillement comme la dégluition, déclenche des douleurs excoriantes.
 
Le bâillement et la pandiculation déclenche un syndrome de Jean Lhermitte, révèlant une malformation congénitale de l'articulation atloïdo axoidienne. Un cas de chylothorax après bâillement - étirement.
 
Le syndrome de Marin Amat ou syndrome de Marcus Gunn inverse consiste en une fermeture des paupières d'un oeil lors de l'ouverture de la bouche notamment du bâillement: voir un cas clinique et sa vidéo.
 
Une crampe du muscle génohyoïdien provoque par un bâillement forcé (André-Thomas et J. de Ajuriaguerra).
 
Excessive yawning induced by stimulation of myofascial trigger point
 
Le bâillement peut comprimer une anastomose chirurgicale artérielle extra-intracranienne, déclenchant des accidents ischémiques cérébraux.
 
Après neurochirurgie du neurinome de l'acoustique, des régénérations aberrantes du VII peuvent déclencher des occlusions palpébrales involontaires lors des bâillements. Hoquet et bâillements après pallidotomie
 
Lors de certains troubles psychologiques, de type anxio-phobiques, entendre un bâillement déclenche une grande angoisse ou état de panique, difficile à supporter. Cela se nomme une misophonie. Un cas de misophonie a été publié en Australie en 2010. Fear of the yawning mother: a case of misophonia.
 
Les bâillements sont douloureux au cours d'une maladie génétique au cours de laquelle toutes les fonctions physiologiques sont douloureuses.
 
 
Le bâillement devient une thérapeutique
 
Les dysfonctionnement de la Trompe d'Eustache sont soulagés par un ou des bâillements lors de rhinopharyngites banales, de surdités par otites séreuses. Mais aussi, exceptionnellement, des bâillements peuvent faire disparaître une paralysie faciale péripérique d'origine baro-traumatique (plongée, vol aérien).
 
En cas de dystonie avec spasme occlusif des yeux, le bâillement est parfois utilisé comme geste antagoniste afin de contrer l'apparition du blépharospasme et donc l'occlusion parlpébrale. Le geste antagoniste est un geste utilisé par certains malades affectés d'une dystonie afin de lutter contre le mouvement perturbateur et le bloquer. Le bâillement peut être un geste natgoniste de la dystonie cervicale.
 
Utiliser le bâillement comme rééducation de l'odorat après laryngectomie.
 
en kinésithérapie : Sustained manual loading of the fascial system can evoke tonic reactions: preliminary results
 
une enquête sur les bâillements au cours de la narcolepsie

 
Voir l'article de J Barbizet en 1959...
L'examen clinique du bâilleur excessif ....
Yawning Flavio Aloé
The effects of status on yawning behavior Caswell TA, 1991