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Biographies de neurologues
 
Nouvelle Iconographie de La Salpêtrière
 
 L'histoire des neurosciences à La Pitié et à La Salpêtrière J Poirier
The history of neurosciences at La Pitié and La Salpêtrière J Poirier 
 

mise à jour du
27 janvier 2005
1896
Angelo Mosso
1846 - 1910
traduit de
LA FATICA. Treves, 1891
Brossura - Edizione riveduta dall'Autore

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fatigue mosso
 
VIII page 114
 
Un des phénomènes les plus caractéristiques de la fatigue de l'attention est le bâillement, sorte d'expiration prolongée: tout le monde connaît ce symptôme; plus tard, j'espère écrire un travail sur ce phénomène.
 
Maintenant, je me limiterai à ce qui se rapporte directement à mon sujet. Le bâillement est produit par un état léger momentané d'anémie cérébrale. II y a dilatation des vaisseaux et, par suite stase sanguine.
 
La chaleur favorise cette dilatation et cette stase, et par cela même rend l'attention plus pénible; le cerveau se fatigue plus vite; certains sujets atteints d'anémie cérébrale ou d'alérations similaires bâillent pour ainsi dire continuellement.
 
C'est un signe d'affaiblissement nerveux; aussi les hystériques sont-ils tout particulièrement sujets au bâillement. IL se produit en même temps une tendance au mouvement, par exemple celui de s'étirer, qui augmente la pression du sang et l'activité cardiaque, ce qui fait disparaître la cause du bâillement.
 
angelo mosso
1898 : Angelo Mosso, professeur de physiologie à Turin, entreprend la construction du laboratoire d'altitude de la 'Capanna Regina Margherita', au sommet du Mont Rose (4'553m). Il pense que le MAM est dû à la baisse de la pression partielle de CO2 dans le sang plutôt qu'au manque d'oxygène. Il est le premier à effectuer, en altitude, le relevé de tracés de la respiration périodique nocturne. Dans son livre Vie d'un homme dans les Hautes Alpes, il fait une description clinique complète d'un cas fatal d'oedème pulmonaire de haute altitude, comprenant également le rapport d'autopsie (il s'agit du cas du Dr Jacottet, médecin à Chamonix, mort en 1891, à 4300 mètres, lors d'une ascension du Mont Blanc). L'autopsie mit en évidence un coeur normal et un oedème pulmonaire. On posa le diagnostic post mortem de pneumonie. En effet, on pensait que les poumons se remplissaient d'eau à la suite d'une infection.

Neurologic aspects of mountain sickness

 
fatigue mosso